mai 20, 2024

Rhume du bébé : comment éviter les complications ?

0
(0)


En moyenne, un enfant en bas âge fait huit rhumes par an. Vous n’êtes donc pas au bout de vos peines… Impossible d’y échapper, en revanche il est possible de mettre en place certaines mesures pour éviter que celui-ci ne dégénère.

Un rhume, quoi de plus banal chez un nourrisson… C’est même le lot quotidien des enfants de moins de 2 ans. En Suède, on dit qu’il faut quarante rhumes pour faire un enfant ! Pas de quoi donc s’affoler…

Un virus banal qui guérit en une semaine

Au rayon des symptômes, le rhume n’est pas très difficile à reconnaître : il se caractérise par des éternuements, un écoulement nasal clair qui deviendra au fil des jours plus épais et coloré, un nez bouché qui impose de laisser la bouche entrouverte pour respirer etune petite toux.


A l’origine de cette infection, dans 90 % des cas, un banal virus qui provoque une inflammation des muqueuses respiratoires au niveau du nez et de la gorge. Le plus souvent, le rhume guérit totalement en une semaine sans besoin de traitement particulier, mis à part du repos. 


Fièvre, nez bouché… que faire pour soulager l’enfant enrhumé ?

La guérison du rhume étant spontanée, toutes les mesures à prendre visent à améliorer le confort de l’enfant.


Un épisode de rhinopharyngite s’accompagne le plus souvent d’une fièvre oscillant entre 38,5 et 39 °C pendant les deux premiers jours. Pour faire baisser cette fièvre, donnez à votre enfant, toutes les six heures, une dose de sirop ou un suppositoire de paracétamol. Ne le couvrez pas trop afin qu’il ne convulse pas.


Evitez que l’air de votre lieu de vie ne soit trop chaud ou trop sec car cela rend les voies aériennes plus sensibles aux germes. Pour compenser le manque d’humidité, placez sur le radiateur une serviette humide ou un récipient d’eau à proximité, ou bien utilisez un humidificateur électrique ou en pierre poreuse. Cet air humide permettra également de liquéfier les sécrétions et de réduire la toux.


Petite astuce pour aider votre bébé à mieux respirer la nuit lorsque son nez est encombré, surélevez sa tête avec un oreiller placé sous son matelas.

L’obstruction des narines pouvant gêner la tétée au biberon, fractionnez les biberons pour lui ménager des petites pauses et lui permettre de reprendre son souffle.

Longtemps utilisés pour fluidifier les mucosités, les sirops fluidifiants sont aujourd’hui contre-indiqués chez l’enfant de moins de 2 ans. Pour les plus grands, ils doivent être utilisés avant 18 heures et jamais avant une sieste. De même, l’utilisation de vasoconstricteurs est fortement déconseillée chez les nourrissons et les jeunes enfants.

Stop aux complications : cap sur le lavage de nez

Le vrai problème de la rhino-pharyngite, ce n’est pas le rhume en soi, mais plutôt les complications ORL qui peuvent en découler. Pour éviter que le rhume ne se transforme en otite, sinusite ou pharyngite, votre arme thérapeutique se résume en un mot : le nettoyage des fosses nasales.




Fermez la bouche de votre enfant avec une main et maintenez sa tête sur le côté. Instillez ensuite quelques gouttes de sérum physiologique (en dosette ou en spray) dans le nez au moment où il respire et aspirez les glaires avec un mouche-bébé. Pour optimiser l’élimination des germes, choisissez un spray nasal associant sérum physiologique ou eau de mer avec un antiseptique.

Rhume chez un tout-petit : quand faut-il consulter un médecin ?

Il est indispensable de consulter un médecin si vous constatez les symptômes suivants :

  • la fièvre ne tombe pas en dessous de 38,5 °C au bout de trois à quatre jours ;
  • la toux devient sifflante (risque de bronchiolite);
  • l’enfant se touche souvent les oreilles (le rhume pourrait se compliquer d’une otite) ;
  • sa voix est enrouée ;
  • le rhume est accompagné de diarrhées et de vomissements fréquents ;
  • si l’enfant semble apathique ou qu’il ne mange pas depuis trois jours ;
  • ses yeux sont tout collés au réveil ou il larmoie (il pourrait s’agir d’une conjonctivite virale qu’il faut traiter avec un collyre).

Des cures pour éviter les récidives ?

Pour éviter la répétition trop fréquente des épisodes de rhino-pharyngite, certains ORL prescrivent pendant les trois mois d’hiver des cures de soufre associé à de la vitamine A (Solacy, Soufre Oligosol…) et des oligoéléments (manganèse/cuivre, cuivre/or/argent).

Leur efficacité n’est pas prouvée, mais dans la pratique leur utilisation peut avoir un heureux effet.

Ce qu’il vaut mieux éviter quand bébé a un rhume.

  • Inutile de donner à votre enfant des antibiotiques, puisque dans la plupart des cas, la rhino-pharyngite est d’origine virale. Ils ne seront utiles qu’en cas de complications.
  • Ne donnez pas d’aspirine ou d’ibuprofène sans avis médical. En effet, un rhume peut aussi cacher une autre maladie infectieuse pour laquelle l’usage de ces médicaments pourrait être contre-indiqué.
  • Chez les nourrissons, évitez absolument d’utiliser des produits à base de camphre et de menthol. De même, l’usage d’huiles essentielles, du papier d’Arménie et d’encens est déconseillée car ils dégagent des composés organiques volatils (benzène, formaldéhyde, toluène…) qui sont toxiques et irritants surtout chez les nourrissons.

Dans quelle mesure cet article a-t-il été utile ?

Cliquez sur une étoile pour la noter !

Note moyenne 0 / 5. Décompte des votes : 0

Aucun vote pour l'instant ! Soyez le premier à noter cet article.

Jean Gethro Jerome

By ATIRANO.COM

Je suis Jean Gethro Jerome fondateur de AtiranoGroup.

Articles Similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *